Ward Fowler, l’assassin qui s’efface

Dans Les assassins
janvier 18, 2022

La saison 5 avait débuté avec une femme qui oubliait peu à peu son crime, cette saison s’ouvre avec un assassin qui s’efface devant le rôle qu’il interprète à l »écran. Ward Fowler devient petit à petit le lieutenant Lucerne, héros de série télé, et qui vient aider le lieutenant Columbo dans son enquête.

Sa victime est sa productrice, Clare Daley, une femme dépeint comme une personne avide d’argent, de pouvoir et qui a en tête son seul plaisir. En quelques minutes à peine, son portrait est brossé. Une main de fer dans la négociation du salaire de son protégé et une maitre-chanteur détestable dans ses relations avec Ward (et les autres comme on le comprend en fin d’épisode).

Les billets de banque, je pourrais en tapisser les murs de ma chambre.

Clare Daley

Cela change un peu des femmes de la saison 5, alcooliques, pleurnichardes, reléguées dans des rôles de second plan ! Ici, la victime est une femme forte, qui aime sa vie, qui l’assume, qui vit en relation libre avec son mari. Même si elle n’apparait qu’au début de l’épisode, son personnage est tout de suite marquant.

Ward apparait comme une victime, malmenée et manipulée. Pour sa liberté et/ou pour l’amour de l’argent, il décide de la tuer. Ward fait référence à deux reprises à un épisode du Lieutenant Lucerne où les scénaristes avaient rendu le coupable victime d’un maitre-chanteur sympathique. Ward se voit dans cette position, comme un tueur dont le public le trouverait sympathique. Et en un sens il a raison. L’empathie pour cet assassin fonctionne aussi bien que pour Beth ou Grace. Ward Fowler devient touchant au fil de l’épisode. Surtout, il perd complètement la boule.

Ward finit par se dédoubler. Il est Ward, l’acteur, mais il est aussi Lucerne, le détective. Et il se met à parler à Columbo de Ward comme s’il s’agissait d’une troisième personne, il sous-entend qu’il discute avec lui, l’un ou l’autre et vice-et-versa.

Columbo et la psyché de Ward Fowler

Ce dédoublement de la personnalité rend inexistant Ward Fowler. C’est une coquille vide. Il perd en charisme et l’affrontement se noie un peu sans pour autant que cela nuise à la qualité de l’épisode. On retrouve ici ce qui fait la force de la série : de la logique, de la déduction, et des personnages bien écrits. En cela, l’épisode est réussi, et la non-personnalité de Ward n’est pas rédhibitoire. Bien au contraire, on renoue enfin avec Columbo après le fiasco de l’épisode précédent.


Filmographie sélective de William Shatner

William Shatner fait ses débuts à la télévision en tant que Ranger Bob dans Howdy Doody 1954 et au cinéma dans Les Frères Karamazov. Il obtient aussi ses premiers succès au théâtre puis à la télévision dans des séries comme Alfred Hitchcock présenteLa Quatrième DimensionAu-delà du réel et Le Fugitif. En 1966, il tourne pour la première fois dans un film fantastique. Celui-ci, dénommé Incubus, présente la particularité d’avoir été entièrement tourné en espéranto, alors que la majorité des acteurs et le réalisateur sont de langue anglaise. Il s’agit d’ailleurs d’un des rares3 longs métrages américains à avoir été tourné dans cette langue. William Shatner, qui ne connait pas l’espéranto à l’instar des autres acteurs, prononce les sons « à la française », en raison de l’influence de cette langue durant sa jeunesse (Shatner est né au Québec). Lors de l’épisode pilote (The Cage) de la série télévisée Star Trek, le capitaine de l’USS Enterprise est Christopher Pike, interprété par Jeffrey Hunter. Celui-ci refuse de reprendre le rôle pour le second pilote (Où l’homme dépasse l’homme / Where no man has gone before). William Shatner, déjà présent dans quelques séries de science-fiction, hérite du rôle du capitaine, rebaptisé James T. Kirk. Il joue également le rôle du frère de Kirk, George Samuel (La Lumière qui tue / Operation – annihilate!). Après Star Trek, l’acteur met longtemps à retrouver un rôle car on l’associe trop fortement à son personnage du capitaine Kirk. C’est après le tournage du premier film de cette série, Star Trek, le film, qu’il sera de retour. On le retrouve toujours à la télévision (notamment dans La Côte sauvage et Hooker), au théâtre, mais aussi au cinéma. Il est le héros des six premiers films issus de la série télévisée Star Trek, ainsi que du septième film, Générations, qui fait la liaison entre les deux séries. Le cinquième opus Star Trek 5 : L’Ultime Frontière est coécrit et réalisé par Shatner. Ses rôles les plus récents sont tenus dans les longs métrages : Osmosis JonesAmerican Psycho 2: All American GirlShowtimeDodgeball. Il est à l’affiche de Miss FBI en 2005. Il est aussi l’excentrique Denny Crane dans la série Boston Justice de 2004 à 2008 et il fait une voix dans Over the Egde, un film d’animation. Il remporte deux Emmy Awards et un Golden Globe pour son rôle dans Boston Justice. À partir de novembre 2006, il anime le spectacle télévisé Show Me the Money (en), diffusé par le réseau ABC. Il a également fait des apparitions dans le show TV de la WWE Monday Night Raw. Lors de la cérémonie du WWE Hall of Fame 2007, il intronise Jerry « the King » Lawler. De septembre 2010 à février 2011, il est la vedette de la série $h*! My Dad Says sur CBS.
Source : Wikipédia

Filmographie sélective de Lola Albright

Lola Albright débute au cinéma dans un petit rôle de chanteuse dans la comédie musicale La Danse Inachevée (The Unfinished Dance) en 1947. Elle apparaît ensuite dans deux films avec Judy Garland, Le Pirate et Parade de printemps. Au cours des années suivantes, elle joue les seconds rôles dans une vingtaine de films. En 1958, elle est choisie pour interpréter Edie Hart dans la série télévisée Peter Gunn, produite par Blake Edwards, dans laquelle elle campe une chanteuse de nightclub, petite amie du détective privé joué par Craig Stevens.
Source : Wikipédia


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